• Histoire n°2

    –Sheina–

    Que faire de ma vie aujourd’hui ? Tout n’est que ténèbres autour de moi. La souffrance guide chaque seconde de ma vie et c’est fatiguant de souffrir. Je suis une guerrière des ténèbres et aussi une femme vide de tout sentiments. Les yeux roses, reflétant la mort qui m’entourent, les cheveux rouge sang et un corps généreux et général suprême, c’est comme ça que je suis. Dans le royaume, nous ne sommes que deux femmes dans la garde royal et sa faisait rager beaucoup d’hommes. Pour eux les femmes n’avaient pas leurs placent dans l’armée. Ce qui les dérangent le plus c’est que nous sommes les plus jeunes, les plus hautes gradées et que nous osons parler comme nous voulons, peu importe le grade des autres. Cet autre femme n’est autre que ma petite sœur et ma seconde. Elle a les yeux roses comme les miens, les cheveux ébène et me ressemble beaucoup physiquement. Nous sommes respectivement de 21 et 19 ans et on se protègent l’une l’autre.

    Les combats et les meurtres étaient devenus banale pour nous. Mais nous n’avions pas prévues de tomber dans une embuscade lors de l’une de nos baladent en forêt. Nous étions deux contre une dizaine d’homme venus d’un royaume voisin. Ma sœur et moi avions l’habitude de ce genre d’attaque, mais cette fois nous ne nous en sortiront pas aussi facilement. Et je ne me trompai pas car à la fin du combat ma sœur fut blesser à la cuisse gauche. Je la portai sur mon dos et l’emmena directement au château de notre roi, qui était aussi notre oncle. Sur le chemin ma sœur s’excusa pour son manque de concentration et de s’être fait blesser.

                Sheina : Tu n’as pas as t’excuser petite sœur.

                Sheissie : Mais si j’avais plus attention, on n’en serait pas là…

                Sheina : T’inquiète pas, je serais toujours là pour toi. Mais ne dit rien au vieux, ou il va encore gueuler sur moi, en me répétant que j’aurais dû être plu vigilante avec toi.

    Quand on arriva au château, tous les gardes qui s’entrainaient dans la grande cour arrêtèrent leurs combats et nous observaient entrer. Interpellé par un garde, le roi vint à notre rencontre et me demanda, légèrement paniquer.

                Le roi : Que s’est-il passé ?

                Sheina : Une attaque surprise dans la forêt.

    Le roi était accompagné de son intendant et du roi d’un pays voisin et en observant ce dernier de plus près, je remarque qu’il portait le même emblème que les hommes qui nous avaient attaquées. Ma sœur du le remarquée aussi car elle sera un peu plus mon épaule droite, comme pour me le signalée.

                Sheina : Comme c’est intéressant…

                … : Quoi donc, jeune fille ?

                Sheina : Que vous portiez le même emblème que les hommes qui nous ont attaquer.

    Ma voix n’était que haine, faisant tremblez tous les gardes de la cour, qui me connaissaient assez pour quand ne pas m’approcher.

                … : Ce sont de lourde accusation que tu portes là, jeune enfant.

                Sheissie : Ma sœur ne porte jamais d’accusation sans fondement.

                … : Alors montrer nous vos preuves.

    Il nous parlait en souriant comme s’il était sûr de s’en sortir indemne. Mais ce qu’il ne savait pas c’est que je ne perds jamais.

                Sheina : Sheissie montre leur ta jambe.

    Ma sœur obtempéra et je la posai au sol, pour qu’elle puisse déchirée son pantalon jusqu’au haut de sa cuisse et leur montrer la trace de l’épée de nos agresseurs. Endrich, notre roi, hoqueta de surprise mai l’autre resta de marbre.

                … : Ce ne sont que des dessins sur une peau pale, rien ne prouve que se sont mes hommes.

                Sheina : Très bien, Endrich, savais-tu que ses hommes encerclaient le château près à nous attaquer ?

                Endrich : Comment ??

    Le roi de pacotille se mit soudain à rire à plein poumons, avant de me fixer de ses yeux sombre.

                … : Tu es forte et intelligente… bravo jeune fille.

                Sheina : Je hais les compliments et encore plus quand ils viennent d’un homme comme vous. Un être sans aucun savoir de la guerre et qui pense tout contrôler avec son argent.

                … : Que tu es dure jeune fille, mais j’aime ça. C’est pour ça que je suis ici. Pour toi.

                Sheina : Je crois que j’ai mal compris ou alors vous êtes débile et comme mon audition est bonne, c’est vous qui êtes débile.

    Un homme grand, les cheveux et les yeux sombres avec un reflet de mort, commença à vouloir bouger mais fut stopper par son maitre.

                … : Voyons Rahel reste calme, cette fille ne pense pas ce qu’elle dit.

                Sheina : Bah tiens, demande à Endrich si je ne pense pas mes mots.

                Le roi : J’aimerais que tu ne m’inclues pas dans tes foutus conflits avec les autres rois à la fin !! J’en ai marre de ramasser les pots casser à ta place !

                Sheissie : Il a raison, tu sais ?

                Sheina : Oh ça va. Comme si j’allais écoutée de toute façon.

                … : Vous avez finies vos querelles ?

                Sheina : Quoi ? Il a un problème le petit roi ? Il veut peut-être un câlin de sa maman ?!

    Je le vis devenir rouge de colère et fut fière de moi. Mais il n’était pas assez en colère pour créer un combat.

                … : J’ai un marcher à te proposer. Je voudrais que tu deviennes ma gardienne personnelle.

                Sheina : Plutôt crever vieux chnoc.

                Rahel : Sale petite…

                … : Calme-toi, Rahel. Je vais reformulez ma question, soit tu deviens ma gardienne, soit ton roi et ta sœur meurt.

    Il ne m’avait pas quitté des yeux un seul instant en me parlant.

                Sheina : Allez-y tuer les, si vous en avez la force et le courage vieux chnoc, car je ne changerais en aucun cas d’avis.

    Je l’avais provoqué exprès pour voir sa réaction et je ne fus pas déçu, car il parut surpris par mes mots. Endrich se frotta le front en soupirant, comme les gardes autour de nous et ma sœur riait doucement dans son coin.

                Sheissie : Grande sœur, tu m’avais promis de ne plus parier sur nos vies.

                Sheina : Et tu avais promis de ne pas rire quand on est sensée être sérieuses.

    Elle arrêta de rire et me fixa, un sourire malicieux aux lèvres.

                Sheissie : Tu gagnes un point. Alors c’est quoi le programme ?

                Sheina : Un petit combat, l’attaque auras été mon échauffement.

                Sheissie : Tu abuse, mais bon, j’en suis.

    Je me tournai vers elle et la fixa avec intensité.

                Sheina : Il en est hors de question, toi tu restes à l’écart.

                Sheissie : Pourquoi ?! J veut me battre !!

                Sheina : Tu es blessée, cette raison me suffit.

    J’appelais un garde et lui ordonna d’emmener ma sœur à l’écart et de la surveillée. Et malgré ses protestations, elle suivie le garde et alla s’assoir un peu plus loin sur un banc. Je me tournai ensuite vers le vieux chnoc et lui demanda de m’envoyer ses meilleurs hommes.

    Malgré tous les hommes qu’il m’avait envoyés, je fus encore debout. J’avais néanmoins réussie à énerver Rahel qui vint enfin à ma rencontre. Je sentais une aura forte et menaçante émaner de lui, mais pas assez pour que j’ai peur.

                Rahel : Enfin…

                Sheina : Si tu voulais tant te battre contre moi, il fallait le dire et je t’aurais pris plus tôt.

                Rahel : Tu vas payer pour eux…

                Sheina : Je t’attends.

    Il s’approcha de moi, son corps bougeant avec autant de grâce qu’un félin. On avait commencé un combat silencieux, attendant chacun de trouver les failles de l’autre. Puis il se jeta soudain sur moi, ne trouvant aucune faille dans mon regard. Mais il n’eut pas beaucoup plus de succès dans ses attaques physique.

                Sheina : Tu es fort, quel gâchis de ne pas utiliser cette force.

                Rahel : Je te retourne tes mots.

    Son aura changea, devenant plus intense et menaçante, me signalant qu’il était prêt à être sérieux. Mais sa force n’était pas encore assez grande pour que je lui révèle la mienne.

                Rahel : Tu es faible en fait, je suis déçu.

                Sheina : Je ne suis pas faible, tu n’es juste pas digne de ma force.

    Il se stoppa net, comprenant mes sous-entendus. Il se redressa en me fixant avec un regard interrogateur.

                Rahel : Qui es-tu ?

    Je me redressai et le fixa aussi, tout en lui répondant.

                Sheina : Je suis Sheina, guerrière des ténèbres. Tu n’as pas as en savoir plus. Maintenant c’est moi qui vais te poser une question.

    Il me regarda attentivement, attendant ma question. Pendant que son maitre de pacotille lui hurlait de me tuer. Mais il ne bougeât pas.

                Sheina : Je voudrais que tu travail pour moi. En tant que mon deuxième second.

                … : Quoi ??!! Refuse !!

                Endrich : Que compte tu faire ?

                Sheina : Vos bouche pour être un peu polie !! C’est à Rahel que je parle, même si je connais déjà sa réponse. N’est-ce pas Rahel ? Sinon tu m’aurais déjà répondu.

    Je lui tournai le dos et me dirigea vers ma sœur, un sourire aux lèvres. Tous autour de moi semblait ébahis de ma demande aussi surprenante que complètement folle. Je prise ma sœur sur mon dos et me retourna de nouveau vers Rahel.

                Sheina : Si tu doutes encore demande à ta sœur de t’aider à choisir.

                Rahel : Comment ??

    J’appelais sa sœur qui vient vers nous et expliqua à son frère que sans moi, elle serait morte aujourd’hui. Et que sa vie sous mes ordres n’était pas si dur, même si j’aurais préféré qu’elle n’en parle pas. Mais les mots de sa sœur avaient finalement décidé Rahel, qui accepta de me servir, jurant devant le yeux choquer de son ancien maitre. Rahel pris sa sœur dans ses bras et tout le deux me suivirent jusqu’à ma chambre, ou je soignais ma sœur.

    La plaie de ma sœur n’était pas extrêmement profonde, comparé à certaines de ses anciennes blessures et fut assez simple à soigner. Quand j’eus finie avec elle et que je sortie de la chambre, une servante m’attendait devant la porte et avais un message de mon oncle pour moi. Il me priait de le rejoindre dans son bureau de toute urgence. Alors j’obtempérai et l’y rejoignit. A mon arrivé, il était assis derrière son bureau, remplissant des papiers.

                Sheina : On m’a dit que tu voulais me voir.

                Endrich : Oui, j’aurais un service à te demander.

                Sheina : Quoi ?

    Il prit une grande inspiration, ce qu’il ne faisait que quand il allait me demander quelque chose qui allait me mettre en colère.

                Endrich : Je voudrais que tu retournes au manoir dans les montagnes…

                Sheina : Quoi ?

                Endrich : …pour protéger mon fils.

                Sheina : QUOI ??!!! Tu veux que je pète un plomb ou quoi ?!

                Endrich : Écoute je sais que je te demande beaucoup…

                Sheina : En effet !

                Endrich : …mais sa vie est en danger et tu es la seule en qui j’ai confiance.

                Sheina : Ça me fait une belle jambe !!

    Il savait très bien que je pèterais un plomb s’il me demandait ça, alors ou il veut que je tue son fils de mes propres ou il est complètement barge. Son fils, mon cousin, est le pire gars qui existe. Il passe son temps à fuir ses responsabilités, à courir après les filles et en plus je le déteste.

                Endrich : Je t’en prie, j’exaucerais n’importe lequel de tes souhaits si tu acceptes de le protéger.

    Je réfléchis à son offre et eu une idée.

                Sheina : J’accepte si tu me donne 10 milles yens pour le chemin et que tu me donne un droit d’ordre sur toutes personnes qui se trouvent au manoir, écrit de ta main bien sûr.

                Endrich : Je me souviens pourquoi j’avais arrêté de marchander avec toi, arnaqueuse.

                Sheina : Ouuhh, le joli compliment. Merci.

    Il me fit le mot et me le donna avec l’argent, puis je partie prévenir Rahel, Lyly (sa sœur) et ma sœur de notre départ. J’avais prévue de partir dans la nuit pour que personne ne nous voit. Lyly montait avec son frère et ma sœur avec moi. Sheissie s’endormit rapidement dans mes bras sur la route, ainsi que Lyly et Rahel en profita pour me poser quelques questions.

                Rahel : Pourquoi avoir choisi de partir à la tomber du soir ? Le roi avait surement envie de vous voir avant notre départ.

                Sheina : C’est pour ça justement que je suis partie la nuit.

                Rahel : Je ne comprends pas votre relation.

                Sheina : Endrich est mon oncle et aussi mon roi. Même dans les deux cas, je ne lui parlerais jamais comme tel. Je hais les sentiments débiles, tel que l’amour, qu’il essaie de me faire prendre ou de me faire dire. C’est un sentiment ridicule et inutile.

                Rahel : Pourtant vous aimez votre sœur, alors pourquoi tant haïr l’amour ?

                Sheina : On n’abandonne pas des gens que l’on dit aimez.

                Rahel : Votre cœur est si sombre, qu’on pourrait croire que vous n’en avez pas.

    Préférant ne pas lui répondre, on continua notre chemin en silence. Quand on arriva enfin au manoir au petit matin, après trois jours de cheval, la scène qui nous accueillie me stupéfiât. Mon cher et tendre cousin s’amusait à faire courir ses servantes dans toute la cour, avec du linge dans les mains. Bien qu’il soit âgé de 23 ans, je le trouvais extrêmement enfantin la maintenant. J’avais l’impression d’être retomber en enfance, ce qui m’agaçais car je n’aimais pas cette période. Alors quand il passa près de moi, je ne pus m’en empêcher et le stoppa net en le mettant au sol. Il se redressa doucement, un peu sonner et me fixa de ses yeux ambre quand il eut repris ses esprits. Il faisait au moins deux têtes de plus que moi, était musclé à souhait, beau et le soleil jouait avec ses cheveux brin clair, leur donnant des reflets caramel.

                Andy : Tu es folle ou tu le fais exprès ?!!

                Sheina : Je l’ai fait exprès.

                Andy : Tu n’as pas changé, tu es toujours aussi énervante.

                Sheina : Merci du compliment. Maintenant tu nous montre nos chambres ou alors je la choisie moi-même ? Au fait j’ai un mot de ton père, expliquant que j’ai tous les droit ici.

                Andy : Tu crois que je vais te laisser faire à ta guise ?!!

                Sheina : Oh, la ferme. Si nous sommes là, c’est uniquement pour te protéger crétin. Nous faisons partie de la garde royale maintenant.

                Andy : Eh bien mon père est devenu fou pour t’avoir laisser un jour porter une épée.

    Nous allions commencer à nous battre, quand ma sœur choisie cet instant pour intervenir et lui dire bonjour, un sourire aux lèvres. Comme à chaque fois, Andy redevint le grand-frère qu’il n’avait jamais pu être et ils se parlèrent chaleureusement. Ce qui me révulsait au plus haut point.

                Sheina : Désolé de vous interrompre, mais moi je suis crevée alors je prends la même chambre qu’avant et vous souhaite une bonne nuit.

    Je partie, les laissant dans le flou et me dirigeas vers mon ancienne chambre, pleine de souvenir aussi joyeux que douloureux pour moi. Je ne voulais pas que ma sœur me voie dans l’état ou j’étais…faible. Je l’enviais d’être aussi sociable et joyeuse alors que moi je portais le poids de tant de morts…y compris la mort de nos parents.

     –Andy

    J’observais Sheina s’éloigner de nous, une aura sombre autour d’elle. Elle me semblait si loin de nos cœurs, alors qu’avant elle était plus chaude dans ses mots, même les plus méchants. Alors je demandai plu de détails à Sheissie.

                Andy : Que lui est-il arrivé pendant toutes ses années ?

                Sheissie : Trop de souffrance. Nos parents sont décédés devant ses yeux et elle ne s’est jamais pardonner de ne pas avoir pu les sauvés.

                Andy : Je comprends sa peine mais même en sachant ça, ça ne change pas le fait qu’elle n’a pas à être aussi cruel avec les autres.

                Sheissie : Je suis navrée de te l’annoncé mais elle n’a pas été cruel. Si elle l’avait été… tu serais mort.

                Andy : Arrête de me charrier. Elle n’est pas aussi…

                Sheissie : Sans cœur ? Malheureusement si. Elle n’a pas souri de bonheur depuis au moins 5 ans. Son cœur a gelé il y a longtemps maintenant.

    Sheissie prit ses affaires et disparue dans le manoir, me laissant avec un homme sombre et une servante. J’appelais une de mes servantes et lui demanda de les guider jusqu’à une chambre libre ou ils pourraient s’installer. En entrant dans mon manoir je demandai à ce qu’on fasse préparer le diner et qu’on appelle les invités.

    Quand tout fut près pour le repas, tout le monde vint…sauf Sheina. La servante m’expliqua qu’elle avait dit ne pas avoir faim et qu’elle voulait être seule jusqu’à demain. Je la remercie, me leva devant les regards interrogateurs de mes convives et parti la trouver.

    En toquant à sa porte, ce fut un vide qui me répondis, pendant qu’elle m’ignorait royalement et en toute conscience. Alors je pris l’initiative de rentrer de moi-même et la découvris assise sur le rebord de fenêtre, regardant un ciel aux couleurs dégradant vers la nuit.

                Andy : Pourquoi ne pas être venu manger ?

                Sheina : Je n’ai pas faim, maintenant sort de la chambre.

                Andy : Je te connais, qu’est-ce qui occupe ton esprit au point ou tu en oublie d’avoir faim ?

                Sheina : Tu ne me connais pas.

    Elle était si froide et si distante, le regard toujours orienté vers ce ciel qui s’assombrissait. Je me demandai quand elle était devenue une tel étrangère pour moi.

                Andy : Je te connais depuis notre plus tendre enfance…

                Sheina : La fille de ton enfance est morte il y a bien longtemps déjà.

                Andy : Sheissie m’as dit pour vos parents, mes plus sincères condoléances.

                Sheina : Sheissie parle trop, et je n’en veux pas. Je ne crois pas vos paroles à vous autres les riches.

                Andy : Ce n’est pas en tant que riches que je te les offres, mais en tant qu’ami d’enfance.

                Sheina : Je n’ai aucun ami…je n’ai plus personne !

    Pour la première fois elle me regardait dans les yeux, mais ce que je vis dans les sien me brisa le cœur. Tout n’était que peine et douleurs dans son regard, comme si tout le bonheur l’avait quitté. Cet fille devant moi n’était pas la Sheina que je connaissais, mais une fille triste et seule depuis trop longtemps.

                Andy : Tu as raison sur un point…je ne connais pas la fille triste et seule que je voie devant moi, le regard éteint de tout sentiments joyeux. Mais tu n’es pas seule, tu as Sheissie avec toi.

                Sheina : Plus pour longtemps.

                Andy : Pourquoi ?

                Sheina : Elle va bientôt se marier…elle aussi va m’abandonner.

                Andy : Peu importe qu’elle se marie, jamais elle ne t’abandonnera. Elle t’aime trop, tu es sa sœur.

                Sheina : L’amour es une chose illusoire et inutile. Tout le monde fini par se trahir et partir malgré les promesses.

    Je m’approchai doucement d’elle, voulant tant la consoler.

                Andy : Que t’est-il arrivé Sheina ?

                Sheina : …

                Andy : Qu’est devenu la fille de notre enfance ? La jeune fille qui m’a toujours aidé même quand on se battais.

    Elle planta de nouveau son regard dans le mien et me répondit d’une voix triste.

                Sheina : Morte il y as longtemps, en même temps que ses parents.

    Je savais qu’elle voulait pleurer mais ne le ferais pas tant qu’il y aurai quelqu’un avec elle. Et mon esprit me disait de la laisser mais mon cœur me poussait à la consoler. Pendant que je me battais intérieurement pour trouver une solution, la voix de Sheina me ramena à la réalité. Elle avait choisi pour moi.

                Sheina : Laisse-moi seule maintenant.

    Sa voix me demandait de partir, mais son regard me suppliait de rester. Je ne savais plus si je devais l’écouter ou si je devais lui désobéir. Finalement je décidais de ne pas lui obéir et m’approcha pour la prendre dans mes bras. Elle me laissa faire, sans se plaindre. Je lui caressai les cheveux et lui frottais le dos en même temps.

                Andy : Je suis là, tu peux te laisser aller avec moi tu le sais.

                Sheina : Ils sont morts…et je n’ai rien fais…

    Les larmes si mirent à couler sur ses joues pour la première fois depuis bien longtemps et pour une fois c’est moi qui la consolai et pas l’inverse.

                Andy : Tu étais trop jeune Sheina. Tu n’aurais rien pu faire pour eux.

                Sheina : Pourtant… j’ai pu tuer leur meurtrier quand il s’en est pris à Sheissie… alors, pourquoi pas pour mes parents…

                Andy : Parce-que c’est ta sœur. Et que tu avais déjà assez mal de perdre tes parents, ton cœur n’aurais pas supporter de perdre ta sœur.

                Sheina : Pourquoi…tout m’est toujours…arracher ?

    Ne sachant quoi répondre à sa question, je restai silencieux et la laissa pleurer à chaudes larmes dans mes bras. Son cœur avait besoin de ce moment de tendresse. Quand son cœur eu enfin fini de pleurer, elle s’endormit dans mes bras et je l’allongeai dans son lit, puis sorti de la chambre.

     

    Quelques jours plus tard, ce fut comme si rien ne s’était passer avec Sheina. Comme si elle n’avait jamais pleuré et que je ne l’avais jamais consolé. Bien que je ne la voyais que rarement, à chaque fois que je la voyais, elle se battait avec cet homme à l’aura sombre, Rahel. Ce qui avais le don de m’agacer, car cet homme me semblait bizarre. Mais ce qui m’agaçais le plus, c’est que Sheina prenais du plaisir à se battre et me remarquant, Sheissie m’avais répétée que Sheina avais changer. Qu’aujourd’hui c’était ça sa vie…les combats à mort.

    Aujourd’hui j’avais réussi à fuir mon intendant et à aller observer Rahel et Sheina lors de leurs combats. Sheissie c’était proposer de combattre, mais Sheina avais refuser car elle voulait pouvoir utiliser un peu de force dans ce combat. En les observant, je remarquai que Sheina n’utilisai pas sa force, elle jouait avec Rahel. Mais son cœur ne jouait pas, il semblait être inexistant.

    Quand ils arrêtèrent leurs combats, Rahel se dirigea vers la servante de Sheina et Sheissie en me fixant des ses yeux aux reflets de mort. Sheina, elle se contenta de m’attaquer avec les mots, comme à notre habitude et se dirigea vers sa sœur.

                Sheina : Que nous vaut l’honneur de la présence du prince des emmerdeurs ?

                Andy : Comme toujours tu es en forme. Mais j’ai remarqué que tu n’avais aucunement utilisé ta force, pourquoi ? Est-ce parce qu’il est faible ou parce-que tu es toi-même devenue faible ?

                Sheissie : Ne la cherche pas trop, elle est très irritable aujourd’hui.

                Andy : Oh, vraiment ? Alors comme sa la petite guerrière est de mauvaise humeur ?

    Malgré les remarques prévenantes de Sheissie, je taquinai encore plus Sheina pour qu’elle craque et qu’elle soit enfin sérieuse dans ses combats. Je voulais connaitre sa force, sa vraie force. Et ce que je fis fonctionnai presque car quand elle me répondit enfin, sa voix était sombre et glaciale.

                Sheina : Il a un problème le petit prince ?! Il veut peut-être que je le tue ?!!

                Sheissie : Grande sœur, calme-toi !! Il rigolait !

                Andy : Non je ne rigolais pas, je te trouve faible ses derniers temps. Tu te bats sans cœur et sans émotions ! Tu devrais savoir qu’il te faut des sentiments pour être un bon garde du corps !!

                Sheina : Je vais te massacrer !!!

                Andy : C’est ça ton problème, tu veux tuer tout le monde sans raison. Si c’est pour être protégé par une personne sans âme, je préfère encore me faire tuer par le pire des chiens d’un pays voisin !!! Lui au moins aurais un minimum de sentiments en me tuant !!!!

                Sheina : Je vais te tuer avec le plus grand des plaisirs si tu ne fermes pas ta putain de gueule de merde. 

    J’avais réussi à la mettre folle de rage, ce qui était mon but. J’appelais Rahel et lui demanda de m’apporter une épée, puis je rentrai sur la piste de combat et me mit en garde. Sheina avais les yeux fous et haineux, mais au moins elle se battrais franchement avec son cœur.

               Sheina : Tu commence fortement a m’énerver. Tu passe ton temps a jouer avec les domestiques parce-que tu n'est qu'un gamin ! Tu ne sais rien de la vie d'une guerrière des ténèbres !!

               Andy : Oh mais c'est que tu en viens au sarcasme et au attaques oral. Sa me rappel fois ou nous avons été nous battre derrière la maison et que nous avions conclu que le perdant aurais un gage...

              Sheina : La ferme.

              Andy : Je me souviens encore du gage que je t'avais donné après ta défaite, et si on en parlais a voix haute.

             Sheina : Se qui est arrivé enfants ne se reproduiras pas, car cette fois il n'y as pas de terre a me jeter dans les yeux pour m'aveugler et gagner par la triche !!

    J'aimais la façon dont elle tombait dans mes pièges a chaque fois, ça la rendais encore plus mignonne. Car a chaque fois je la déstabilisait et pouvait la manipuler. Mai aujourd'hui elle n'était pas totalement dupe par mon manège.

    Elle se déplaça doucement sur la droite et je limitait. Nous avions l'habitude de se battre avant et c'était toujours comme ça qu'on commençais, pour signaler a l'autre que le combat commençait et que les mots cessait. Ses pas était souple, léger, presque comme si elle flottait sur le sol et ses gestes était rapide. Tout ses mouvement rappelait ceux d'une guerrière, mais son aura était mortifiante.

            Sheissie : S'il te plait Andy excuse-toi et arrêter ce combat. Vous aller finir par vous entre-tuer si vous n'arrêter pas maintenant.

            Andy : Rassure-toi, aucun de nous deux ne mourras. J'arrêterais le jeu avant.

            Sheina : Le jeu ? Pour toi c'est un jeu ?

    Sheina s'arrêta soudain et me fixa d'un air incrédule, comme si se que je venais de dire l'avais blesser. Puis son aura s'assombrit encore plus et elle péta un plomb.

             Sheina : C'est tout sauf un jeu, sale gosse!! Si c'est comme que tu le prend, j'annule mon accord avec Endrich et vais te tuer maintenant.

            Andy : Et moi je te dit que tu perdras et que tu auras un gage de ma part.

    Elle se jeta sur moi, folle de rage et un combat violent commença. Je ne l'avais jamais vu avec une telle haine et une telle envie de tuer dans les yeux, mais elle ne me faisait pas peur. Je la connaissait, je connaissait ses points faible. Elle ne me battrais pas, même si je devait l'humiliée devant sa sœur et Rahel.

    Le combat ne duras que 10 minutes environ, et ne s'arrêta que lorsque j'y mit fin en donnant un coup de poignée de mon épée dans le ventre de Sheina, lui coupant ainsi la respiration. Mais j'avais du y aller un peu fort car elle s'en évanouie dans mes bras. Je donna l'épée a Rahel et prit Sheina dans mes bras pour l'emmenée hors de cette salle. Et lorsque sa sœur voulue me suivre je l'en dissuada et emmena Sheina dans ma chambre.

     

    Quand Sheina se réveilla enfin, environ 3 heures après l'avoir emmenée dans ma chambre, elle semblait plus calme mais pas encore totalement. Elle m'insulta de tout les noms pour l'avoir fait ce coup bas, mais ne semblait plus me haïr au point de vouloir me tuer.

           Andy : Je suis navré mais je devait te calmer, avant que tu ne devienne complétement folle.

           Sheina : Ouais, bien la prochaine fois choisi un autre moyen que de m'empêcher de respirer.

           Andy : Au moins maintenant, tu est disposée a m'écouter calmement.

           Sheina : Pourquoi le ferais-je ?

           Andy : Tu as perdu le combat...

           Sheina : Encore tes gages pourris ?

           Andy : Ce n'est pas ton gage juste une requête, ton gage viendras après ma requête.

    Elle s'assit sur le lit et attendit ma requête avec méfiance. Je lui explique que ma requête était de bien écouter et lui avoua son gage, qu'elle refusa catégoriquement, mais n'ayant pas le choix elle me promis de me faire la vie dur.

           Sheina : Non mais t'es un vrai malade !! Tu veut que je t'obéisse au doit et à l’œil pendant tout mon séjour ici ?

           Andy : C'est pas vraiment sa, je veut juste que tu reste avec moi pendant un moment.

          Sheina : Cela ne devrait pas compter la nuit !!

          Andy : Tu sais que je ne e demanderais pas ça si je n'avais rien aucune raison.

          Sheina : Explique-toi alors.

    Je lui expliqua que ses derniers temps j'avais des visiteurs nocturne....des souvenirs qui me hantait et me terrifiait assez pour que je ne dorme plus. Quand elle me demanda pourquoi elle devrait rester avec moi, je ne put lui cacher que c'était parce-qu'elle était la seule personne en qui j'avais confiance et qui pourrait me réveiller si jamais je pétait un plomb dans mon sommeil ou autre. Elle finie par accepter, mais me prévint que si jamais j’essayais de la tuer ou de me tuer, elle me réveillerais avec une tarte monumental.

    Le soir venue, je la fit appeler et elle vint directement dans ma chambre, non sans me montrer a quelle point sa la saoulait d'avance.

          Sheina : C'est bon je suis là, tu peut allez te coucher maintenant.

          Andy : S'il te plait, viens près de moi...

         Sheina : Tu crois pas que tu abuse ?

         Andy : Sheina...

        Sheina : Okay, j'ai compris.

    Elle vint près du lit et me demanda de me pousser pour qu'elle puisse s'asseoir près de moi et étendit ses jambes sur le lit sans s’allonger. Puis elle me conseilla de dormir vite avant qu'elle ne perde patience et me fasse dormir d'elle même. Quand je m'allongea de façon a lui faire face, je ne put m'empêcher de lui parler et de m'excuser pour tout ce que j'avais fait jusque là.

      –Sheina–

    Il s’endormit en s'excusant un nombre incalculable de fois.


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